Conversion à l'électronique

Au cours de son histoire, l’orgue n’a pas été un instrument imperméable aux changements, tant au niveau sonore que mécanique. Avant même la généralisation de l’électricité, l’orgue avait déjà connu des changements mécaniques : mentionnons, par exemple, le passage de la traction mécanique à la traction tubulaire-pneumatique, dans laquelle un réseau de petits tubes reliant la console au buffet prenait en charge la transmission des signaux émis par la console. Toutefois, cette innovation, qui offrait une plus grande souplesse, n’était pas sans lacunes, et elle fut rapidement remplacée par le système électro-pneumatique.

 

Bon nombre d’instruments toujours en fonction possèdent leur traction pneumatique-tubulaire d'origine. Dans le cas où ce système devient défectueux et où la perspective de sa restauration n'offre pas de garantie de fiabilité complète, l'électrification se présente comme la meilleure des solutions.


Deux grands systèmes régissent l’intérieur d’une console : l'un prend en charge les signaux émis par les claviers et le pédalier (le relais), l'autre gère les signaux émis par les tirants de jeux (le combinateur). À ce chapitre, l’arrivée de l’électronique a favorisé le développement de systèmes de gestion simples et fiables en éliminant ce qui faisait trop souvent  défaut dans les anciens instruments : les pièces mobiles.


Ces deux systèmes peuvent être implantés conjointement ou séparément.